Ton premier paragraphe... Bordel.
Je ne sais pas ce que tu prends, mais ça a l'air pas mal ^^
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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Un simple appel téléphonique en Floride provoque une réaction en chaîne décisive. La dernière arnaque de Gene tourne mal.
Diffusion originale : 08 août 2022
Diffusion française :
08 août 2022
Réalisat.eur.rice.s :
Vince Gilligan
Scénariste.s :
Vince Gilligan
Guest.s :
Tina Parker
,
Sandrine Holt
,
Pat Healy
,
Kevin Sussman
,
Alvin Cowan
,
Marcuis Harris
,
Jesse Bush
,
Aaron Paul
,
John Koyama
,
Michelle Campbell
,
Jim Gulliford
,
Amy Rauch
,
Lisa Lynch
,
Tom Partain
,
Gregory Nye
,
Nicole Dodson-Sands
,
Don Converse
,
Gurudarshan
,
Celine R. Lopez
,
Walker Dodson-Sands
,
Avery Arnold
,
Marcos Martínez
,
Carol Burnett
,
Julia Lashae
,
Brittanie Sheree
,
Colleen Elizabeth Miller
,
Hillary Zinks
Avis favorable | Déposé le 13 août 2022 à 23:22 |
Juste une question, elle a eu un emmy Rhea depuis le début de la série ? Parce que bon là ça serait plus que mérité tout de même. Tout le paradoxe de l'épisode c'est qu'en effet la première partie de l'épisode centrée sur Kim est incroyable de tension alors qu'il n'y s'y passe rien par rapport à la partie sur Saul (sauf bien sûr chez marion). J'aurais tellement voulu que les showrunners aillent au bout du truc et qu'il tue la vieille ! |
Avis favorable | Déposé le 11 août 2022 à 20:47 |
Avant cet épisode, nous n’étions pas à l’abri d’un énième tour de passe-passe de la team Gilligan et Gould avec la possibilité de sortir de leur chapeau un happy-end de derrière les fagots, une dernière scène en noir et blanc où une voiture arriverait pour sauver Jimmy, dedans Kim et les deux s’en iraient ensemble et réconciliés, sur un soleil couchant. Avec cet avant-dernier épisode, ce genre de dénouement semble plus qu’illusoire. La première partie est fascinant, on retrouve Kim dans la plus réussie des cachettes, celle de la Housewife, mariée à un homme commun et parfaite dans son rôle de femme au foyer idéale et employée modèle. J’ai suivi cette partie en apnée, scrutant le moment où la fêlure allait apparaitre dans cette vie trop bien rangé et finalement, c‘est un appel d’outre-tombe presque, de son passé, qui va la faire basculer et la faire adopter la technique de la terre brulée et tout balancer pour soulager sa conscience. Du côté de chez Gene, on est plus dans la mouvance des deux précédents épisodes (que j’avais modérément apprécié) sauf que là, ça tourne au vinaigre, son l’arrogance, qui confine presque à des actes suicidaires involontaire (le voir se servir à boire lors du cambriolage), le fait une nouvelle fois chuter et c’est partant d’un gag très Frères Coen dans l’esprit que son nouveau petit monde va s’effondrer à nouveau. Mais c‘est surtout lors des deux rencontres entre les deux, (notamment la première où l’on sent tout le mal-être de Kim et sa tension s’exprimer. Concernant la seconde, elle permet aussi malheureusement un peu de fan-service superfétatoire avec la discussion avec Jesse) qui semble prouver que les retrouvailles et la réconciliation semblent impossible, les deux ex n’ayant jamais semblé être aussi éloigné qu’ici. Tout est possible pour le dernier épisode, y compris un probable dernier coup de Trafalgar du duo créatif. Pour le meilleure ou le pire. Allez, je croise les doigts |
Avis favorable | Déposé le 11 août 2022 à 15:36 |
C'est un peu la dernière pièce du puzzle (celui de Kim, bien joué les gars !) qui donne l'image complète des 2 séries et de la vision de leurs créateurs. La vie dans la norme est déprimante, mais dès qu'on quitte le chemin balisé on prend le risque de sombrer et de ne jamais pouvoir revenir. C'est toute la force de ce croisement entre Kim et Jesse, deux nobles âmes qui ont/vont côtoyé/er l'abysse d'un peu trop près et y disparaître pour toujours. Dans notre triste présent en noir et blanc, Jesse Pinkman n'existe plus et Kim Wexler, promise à un grand destin d'avocate à la tête d'HHM, est devenue une poupée désarticulée qui se refuse à prendre la moindre initiative de peur que son passé la rattrape (et ne parlons même pas de Mike remplacé par une borne automatique, assurément LE détail le plus tragique de l'épisode pour moi). Reste désormais à savoir quel chemin sera emprunté dans le final. Breaking Bad avait offert une illusion de rédemption à Walter en le laissant jouer le héros une dernière fois face à pire que lui. Malheureusement, rien de tel ne sauvera Gene aux yeux du spectateur, abominable personnage qui hésite à tuer une vieille femme pour repousser une échéance inéluctable qu'il a lui-même provoquée... Il n'y a plus de Gus, plus de Lalo, plus de Walter White, plus de néo-nazis pour incarner la figure du mal, juste le grande vide grisâtre d'une errance sans but pour Jimmy et d'une rédemption impossible pour Kim. Alors comment conclure ce qui est déjà terminé, quel ultime discours apporter sur un constat aussi sinistre ? |
Avis favorable | Déposé le 11 août 2022 à 14:50 |
Cet épisode fait parti de ceux qui marquent. Ceux dont on se souvient le lendemain matin avec un goût un peu amer dans la bouche, et auquel on pense en prenant sa douche ou en se brossant les dents. Kim n'est pas morte, mais la personne qu'elle était dans les premières saisons de la série l'est. La voir discuter pendant 2 minutes de sauce burger et de mayonnaise, ou de parfums de glace sans pouvoir prendre une décision, quand on sait l'intelligence dont elle fait preuve et ce qu'elle a accompli par le passé, c'est tellement douloureux. C'est évidemment un purgatoire qu'elle s'impose, mais cela ne rend pas les choses plus acceptables. Sa vie est juste triste, et terriblement banale. La scène du tribunal est particulièrement violente en ce sens, et son craquage dans le bus n'est qu'un abaissement des barrières qu'elle s'inflige depuis si longtemps. Pour continuer sur Saul, et en lien avec cette formidable théorie Reddit, le constat n'est pas plus glorieux. Il aurait pu, il aurait dû s'arrêter avant. Mais non, comme Walter, son égo a été plus grand et causera sa perte (cf. dans le flashback la déco de son bureau qui commence à tomber). Plusieurs fois depuis le début de la série, on se dit qu'il doit arrêter. Mais non, il continue et s'enfonce toujours davantage (qui n'a pas pensé lors de la scène de l'arnaque "mais bordel, va-t-en plutôt que de traîner ici !"). Sauf qu'il est désormais piégé et qu'aucune issue ne semble possible (exceptée la prison). Bien entendu, mention spéciale pour la scène de l'ordinateur. La couleur dans ses lunettes, ainsi que le désespoir, le regret, qu'on peut lire dans les yeux de Gene l'espace d'une seconde... Rien que pour ça, le noir et blanc depuis plusieurs épisodes est justifié. Car oui, les vies de Gene et de Kim n'ont plus rien de glorieuses. Elles sont fades et vides, et il n'y a plus grand chose à raconter. Alors pourquoi mettre de la couleur ? Et pourquoi continuer à mettre un générique ? Dernier épisode la semaine prochaine. Il va faire mal. |
Avis favorable | Déposé le 11 août 2022 à 14:11 |
Je pensais que Kim Wexler était dans Breaking Bad. Elle était en réalité dans « Desperate Housewives ». Pas celui de Marc Cherry, celui de Vince Giligan qui seul au commande écrit et réalise l’épisode. Et comme toujours dans ce cas-là, c’est terriblement sombre. À dire vrai je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi dur dans une série depuis la saison 4 de « The Wire ». « Je suis venu pour la pub rigolote » dit Jesse, comme pour presque s’excuser auprès du téléspectateur. C’est sans doute l’épisode le plus glauque de la série, avec encore une fois un regard extrêmement violent que porte Giligan sur ces contemporains et sur le monde du travail. On est bien loin de « The Office », mais bel et bien dans une réalité terriblement réelle, qui donne le contre point et la justification du basculement du mal, de Walter à Saul. Un monde tellement aseptisé et construit autour du dieu argent, qu’il en devient comme salvateur de sortir de cette torpeur. C’est sans aucun doute l’épisode clef des deux séries où Giligan montre que, dans une société aussi inégalitaire, violente, stupide et sans sens, ni humanité, le mal ne peut que surgir, croître et de tout embarquer sur son passage. Il y a notamment cette scène où Kim craque dans le bus et au personne ne vient l’aider, à part une petite main salvatrice vêtue de blanc en bord cadre à la fin. Giligan se retient d’ailleurs d’aller jusqu’au bout de sa démarche en ne tuant pas Marion. Il boucle ainsi la boucle en transformant Jimmy le sauveur des personnes âgées, en Gene le quasi tueur en vieille dame. « Cet homme, ce n’est pas moi » dit il. Mais personne n’est dupe. Et cet homme absolument détestable de fuir vers la mort ou de peut être sauver ce qui lui reste d’âme. Better Call The Police. PS : L’homme qui a le cancer que Gene vole à la somme de 737 000 dollars sur son compte… Soit pile ce qui manquait à Walter au début de breaking bad. |
Avis favorable | Déposé le 10 août 2022 à 21:06 |
Il y a quelque chose de très poétique à regarder cet épisode intitulé « Waterworks ». Il est écrit et réalisé par Vince Gilligan (c’est son dernier épisode, Peter Gould ayant la charge du prochain). Lui qui s’est consacré pendant près de quinze ans à cet univers signe ici son chant de cygne. « Waterworks » est la culmination des intrigues longuement pensées et construites, de personnages savamment développés, des leçons apprises. Comme un dernier tour de magie, nous, spectateurs, sommes dans l’expectative, si bien que cela rajoute une dimension supplémentaire au visionnage. Sans plus de détours, disons-le d’emblée : « Waterworks » est un chef-d’œuvre. C’est ce que la télévision peut offrir de mieux et cet épisode rejoint le panthéon des meilleurs épisodes de tous les temps à mon avis. La tragédie est d’un niveau shakespearien ; cette heure de télévision est une des plus sombres et déprimantes qu’il m’ait été donné de voir. Il y a une tristesse qui plane sur toutes les scènes. L’entrain des débuts est bien loin et on sent que nous nous approchons inexorablement de la chute de Gene et de… Kim. La question qui se pose désormais est : quel type de fin nous réserve la série ? Jimmy aura-t-il droit à une forme de rédemption ? Ou doit-on se préparer à une fin très sombre ? Reverra-t-on Kim ? À vos pronostics ! Plus de détails dans ma critique à paraître |
Avis favorable | Déposé le 10 août 2022 à 03:25 |
Kim a son apogée, quelle actrice ! C'était déchirant de la voir assise dans le bus en sanglots laissant ressortir toute cette culpabilité et cette rage qu'elle a accumulé sur 6 ans, Rhéa Seehorn mérite vraiment une statuette pour tout son travail. J'ai aimé l'épisode, c'est très bien écrit et réalisé, Ghiligan à son prime, maintenant je sais pas pourquoi quand le générique de fin s'est lancé j'ai dit "c'est tout ?" .... je suis resté un peu sur ma faim alors que l'épisode est super, peut-être qu'on m'a trop vendu du rêve sur les réseaux, dès mardi matin je tombais sur des "masterclass" ou des "épisode parfait" et du coup je m'attendais à un truc de ouf et finalement... ba non quoi .. très bon épisode oui, dans le top 5 de la série oui (j'ai pas osé dire top 3 pour dire) mais pas masterclass ... j'ai sûrement moins apprécié la partie chez la victime atteint d'un cancer et la capture du Taximan, ça vire un peu au gag et ça décrédibilise un peu l'histoire, il arrive finalement rien dans la maison alors qu'on quittait l'épisode précédent avec une grosse tension ... et le taxi complètement abruti qui participera à la chute de Gene, c'est gros quoi alors que le reste de l'épisode est très bien écrit ! Putain il reste un épisode... |
Avis favorable | Déposé le 09 août 2022 à 05:42 |
Encore un épisode excellent. Et encore un épisode plutôt intimiste. Je suis définitivement ravi de la tournure qu'a pris cette fin de saison. Bravo Vince & Gould Voir Kim mener une vie qu'elle a toujours voulu éviter était déchirant à voir. Reah avait dit que c'était "un destin pire que la mort" et elle avait raison. Malgré tout ce qu'ont fait Kim et surtout Jimmy cette saison je ne peux pas m'empêcher de ressentir une grande empathie pour eux, la série aura réussi à créer des personnages parmi les plus attachants que j'ai jamais vu et je n'ai aucune envie de leur dire au revoir. Mention spéciale au plan sur les lunettes de Gene (qui est d'ailleurs un rappel de la toute première scène de la série) dont le reflet des pubs "Better Call Saul" est en couleur! J'avais l'impression de me voir moi même regretter cette période colorée et à vouloir tout faire pour ne pas que ça se termine. Hélas plus qu'un épisode...
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Une fin en apothéose ?
Hello darkness, my old friend...
Enfin ! Oui ! Oui !
Super épisode, avec plusieurs moments de génie : la vie de non-choix d'une Kim brisée, la scène du bus, l'enchaînement attendu qui amène à la chute de Saul dans une scène finale avec Marion pourtant inattendue, le plan sur les lunettes en couleur, le plan sur la caisse automatique qui a plus de charisme que Mike (facts)...
Mais surtout, les mots de Kim à Jesse, qui est pour moi LA rencontre qui justifie vraiment le passage de témoin à Breaking Bad dans cette fin de série, je trouve, puisqu'à travers Kim, c'est l'ombre d'un Jimmy "bon" qui n'existe plus (et qui n'a peut-être existé qu'à travers les yeux amoureux de Kim) que Jesse franchira la porte de Saul, et in fine, que Heisenberg et Gene existeront.